Quatrième de couverture :
Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...
Mon avis :
Ce livre est une relecture, ce qui est très rare chez moi. Cependant, une LC organisée par Max0o m’a convaincue de me replonger dans cet univers et de confronter mon avis à ceux d’autres Livradictiens (même si j’ai plusieurs jours de retard)… Généralement, lors d’une relecture, surtout d’un livre qui m’a énormément plu à la base, je suis un peu déçue, peut-être ai-je trop d’attente envers ces livres qui m’avaient fait vibrer à un autre moment… Pour la Quête d’Ewilan, je suis toujours émerveillée, peut-être plus qu’à la première lecture… Il faut dire que je l’ai lu il y a quelques années et j’avais un peu oublié les détails de l’histoire (sans pour autant avoir oublié les grandes lignes), mais dès les premières pages, je me suis à nouveau sentie happée par ce monde extraordinaire où donner vie à son imagination paraît être très simple…
L’intrigue commence quand Camille Duciel manque de se faire renverser par un poids lourd, à ce moment, elle bascule dans un autre monde et se retrouve cette fois non face à un poids lourd, mais face à une créature lézardesque qui l’appelle Ewilan et lui dit qu’elle la cherche depuis des années (bien sûr, pas genre on s’appelle on se fait une bouffe mais on s’appelle et je te bouffe), avant de comprendre, elle se retrouve dans son monde, mais sur le trottoir… A ce moment, la jeune fille adoptée par des parents que l’on pourrait confondre avec des robots cherche du soutien auprès de son meilleur ami Salim, toujours prêt à tout pour l’aider… Même si de temps en temps l’intelligence supérieure de Camille ainsi que son caractère entêté font que la négociation est impossible. Quelques heures plus tard, une araignée surdimensionnée s’introduit sur la propriété des Duciel, faisant fi de l’alarme et des deux molosses montant la garde, afin d’attaquer Camille qui réussit à échapper à la mort grâce aux chiens qui vont attaquer la bête. La deuxième attaque menace de tuer Camille et Salim, mais, encore une fois, la jeune fille se retrouve projetée dans cet autre monde avec cette fois-ci, son meilleur ami. C’est ainsi que de marche en attaque de Tslisch’s (le monstre lézardesque), Camille Duciel va apprendre qui elle est réellement…
Pourquoi j’ai adoré ce livre ?
- le style de Pierre Bottero est fluide, sans complication est se lit très rapidement sans prise de tête
- les personnages sont attachants. J’ai adoré Salim qui me fait rire à suivre tout le temps Camille/Ewilan sans poser de questions et qui rit de tout. Camille me plaît moins car à certains moments, j’ai eu l’impression que son intelligence supérieure la rendait un brin condescendante et arrogante. Les Duciel, eux, sont carrément odieux et leur manque d’affection donne l’impression qu’ils ont été obligés d’adopter Camille (je rappelle que je ne me souviens plus des détails du livre). Matthieu/Akiro, le frère d’Ewilan est lui aussi arrogant à leur rencontre, mais par la suite, on s’attache vite à lui.
- le lieu est tout simplement un lieu qui a l’air sublime (moins pour les Tslisch’s et autres bêbêtes du même acabit)
- les actions se succèdent rapidement, même si de temps à autre, il y a comme une pause dans le récit pour que le lecteur reprenne son souffle, ses esprits et ne se noie pas dans un trop grand flot d’informations…
Pourquoi pas 10 ?
Je ne saurais pas répondre honnêtement car je n’en sais rien, mais comme c’est le premier tome, je préfère me laisser une petite marge…
Ma note : 9/10
Bonne Lecture !