Et si l’enfant que vous étiez rencontrait l’adulte que vous êtes devenu…
« – Maintenant, assieds-toi, il faut que l’on parle, a dit l’ombre.
Je me suis assis en tailleur sur le sol.
- Tu as un pouvoir très rare, il faut que tu acceptes de t’en servir, même s’il te fait peur.
- Pour quoi faire ?
- Trouve pour ceux dont tu dérobes l’ombre cette petite lumière qui éclairera leur vie, un morceau de leur mémoire cachée, c’est tout ce que nous te demandons.
- Nous ?
- Nous, les ombres, souffla celle à qui je m’adressais.
J’ai souri, je comprenais très bien de quoi elle parlait. »
Editions Pocket, 2011
304 pages
7,20€
J’ai eu peur de la nuit, peur des formes qui s’invitaient dans les ombres du soir, qui dansaient dans les plis des rideaux, sur le papier peint d’une chambre à coucher.
Quand je commence un livre de Marc Levy, c’est principalement pour lire sans me casser la tête. Les intrigues sont prenantes, les personnages touchants, mais il faut bien l’avouer on est loin de la migraine attrapée à force d’essayer de démêler les informations. En l’occurrence, Le Voleur d’ombres ne déroge pas à cette règle.
Le livre est court, se lit vite de par sa longueur et le style d’écriture qui rend la lecture aisée.
L’histoire de ce Voleur d’Ombres commence à l’école, où il découvre son don et où naît une amitié qui le suivra toute sa vie. Mais cette période c’est aussi les premières désillusions amoureuses, le divorce de ses parents. Puis, lors de vacances au bord de la mer avec sa maman, le héros fait la rencontre de Cléa, petite fille sourde et muette au rire sonnant comme des notes de violoncelle. L’amour naît entre ces deux enfants, un amour inoubliable et qu’on aimerait voir durer. Mais les vacances se terminent et ils doivent se séparer…
Sa vie, les bons moments comme les mauvais vont faire de la lecture de ce roman un moment agréable, mais pas inoubliable non plus. Bon j’avoue, j’ai versé une larme à un moment, mais il faut dire que l’écriture de Marc Levy est vraiment jolie.
Bonne lecture!