A Quimper, pendant la Première Guerre mondiale, André, boucher, assume le devoir conjugal des hommes partis au front. Jusqu'au jour où sonne l'armistice et où il se retrouve père de sept enfants, pourchassé par un mari jaloux. Il n'a pour autre échappatoire que celui de fuir aux Amériques.
Éditions Le Livre de Poche, 2012
5,50€
122 pages
Quand j'ai vu ce livre en librairie, la couverture et le titre m'ont fait sourire, puis, le résumé m'a donné envie d'en savoir plus. Je m'attendais à sourire, voire à rire devant des situations assez cocasses, cependant, ce ne fut pas forcément le cas.
Le livre s'ouvre sur l'enfance d'André, fils de bouchers qui apprend à lire grâce aux différents noms de viandes et n'est élevé que dans l'optique de reprendre la librairie de ses parents. Jusque-là, j'ai vu quelques passages mieux que d'autres, mais globalement, j'ai eu du mal, et je ne me suis pas du tout attachée à André, ce qui m'a un peu dérangée.
Puis, vient la Grande Guerre où le jeune André va donner du plaisir à toutes les femmes du village, et ce, tous les midis. Je suis restée de marbre à ce moment et j'ai même eu envie d'abandonner le livre. Cependant, j'ai continué pour tomber sur la fin de la guerre où je pensais rire, au retour des maris cocufiés et l'arrivée des enfants illégitimes dans la vie d'André, mais non. On passe très rapidement sur le mari jaloux (moins d'une page) avant qu'André décide de s'enfuir vers l'Amérique.
La fin, quant à elle, je n'en parlerai pas, étant donné que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, le récit étant très flou.
En conclusion, un petit livre vite lu, qui m'a laissée perplexe et qui ne restera pas dans les annales.