Se déroulant en l’an 2100, Moi L’Indien conte les (més)aventures de Benjamin et Emilie, deux enfants d’une douzaine d’années ignorant tout l’un de l’autre, perdus dans le monde des grands. Benjamin le parisien profite de la nuit pour faire les quatre cents coups. Emilie la provinciale s’ennuie ferme face à une mère qui la délaisse. Lorsque la colère grondant en eux se libérera, chacun fuguera de son côté. Leurs routes se croiseront… L’Ange Farceur qui semble les suivre et se jouer d’eux n’y est peut-être pas pour rien. Emilie et Benjamin tout les oppose, à tel point qu’ils ne pourront plus se séparer. De rencontres en courses-poursuites, d’espoirs en abîmes, les deux enfants poursuivront une ambition folle, un rêve qu’il n’est pas permis d’avoir.
Editions Amazon (E-book)
281ko
1.19€
"Un mètre quarante!"
Tout d’abord, je voudrais remercier la Team Livraddict et Alexis S.Z. pour ce partenariat.
En lisant le synopsis de ce livre, je me suis dit que la lecture allait être agréable. Pendant ma lecture, j’ai été un peu décontenancée et, je dois le dire, déçue. Peut-être en attendais-je trop…
Tout au long du livre, on suit parallèlement 2 histoires quelque peu similaires : celle de Benjamin, gamin délaissé par ses parents, qui doit s’occuper de sa sœur et faire face à l’assistante sociale lors de ses venues ; et celle d’Emilie, détestée par sa mère, battue par son père et qui a un frère, Brian, un « nom à la con ».
Pour ces 2 personnages la narration est différente. La partie de Benjamin est à la première personne du singulier quand celle d’Emilie est à la troisième personne. Cette différence m’a demandé un temps d’adaptation au début.
J’ai été fortement dérangée par un point : les fautes d’orthographe, de syntaxe et de vocabulaire qui se succèdent. Certes, je conçois que se relire sur PC est difficile, cependant, j’ai été agacée de lire « ce soir on mange des pattes » ou « j’ai la chaire de poulpe ». A un certain moment, je me suis même demandé si ces fautes n’étaient pas volontaires, dans certaines expressions ou tournures de phrases…
Ensuite, j’ai trouvé que le cadre spatio-temporel était mal défini. L’histoire se passe en 2100, mais je n’ai pas vu de différence notable avec notre époque. Selon moi, en 90 ans, il devrait se passer un minimum d’évolutions techniques et technologiques, or, là, seule la vitesse des trains semble avoir augmenté, ce qui n’est pas grand-chose.
L’histoire en elle-même est bien tournée, un peu glauque quand même, mais bien amenée. J’ai eu un peu de mal au début parce que je trouvais que ça n’avançait pas, mais quand je me suis souvenue que c’était la première partie et me suis rendue compte que cette partie n’était que l’introduction, ça a mieux été.
Au final, un avis fort mitigé pour un roman qui peut s’améliorer dans la partie suivante, partie que je lirais volontiers dès que l’occasion se présentera.
Bonne lecture!