Quatrième de couverture :
Brum est un chat. Spécialités : maladresses et catastrophes. Sa vie est faite de cascades et de désastres à répétition. Mais, comme tous les chats, Brum vieillit. Et lorsqu'une grave maladie menace d'avoir définitivement raison de lui, son maître réalise que son fidèle compagnon ne sera pas éternel. Après le succès de Monsieur Chatastrophe, Chris Pascoe nous raconte ses souvenirs les plus touchants avec l'indomptable et l'espiègle Brum, entre avalanches de bibelots et courses-poursuites en tous genres ! Un roman tendre et drôle qui séduira tous les amateurs de chats.
Mon avis :
Après Hunger Games, j’avais besoin de lire quelque chose de léger et drôle, j’ai donc pris Le journal de monsieur Chatastrophe de Chris Pascoe. Pour ce qui est de rire, je n’ai pas été déçue, chaque page avait son éclat de rire, pour la légéreté, pas de souci non plus, cependant, je n'aurais, je pense, pas un souvenir impérissable de ce livre qui, pour des raisons sur lesquelles je reviendrais plus tard.
Dès la première page, on se retrouve plongé dans la vie du narrateur, écrivain qui sent la fin de la vie de son chat arriver et qui, le temps d'un été, décide de rester pour profiter de lui ainsi que de sa fille... Chose qui, vite, s'annonce plus compliquée qu'il ne l'escomptait, en effet, son chat, Birmingham (Brum), est un aimant à catastrophes et sa fille est montée sur batterie... Pas une minute de libre, donc, pour ce père de famille qui s'escrime à noter tout ce qui lui arrive (plus particulièrement ce qui arrive à son chat), afin d'en faire un livre Le journal de monsieur Chatastrophe.
Pourquoi pas moins?
- Tout d'abord, l'humour du livre. En effet, les chutes et autres cascades s'accumulent tout au long des pages et à chaque chapitre son lot de larmes (de rire). Brum, surtout, est hilarant car c'est le personnage qui en fait le plus, même si, dans cette maison de fous, il est difficile de tenir les comptes, mais ça fait du bien de rire ;)
- De temps en temps, Chris Pasco nous dresse le portraits de quelques autres chats, célèbres pour leur bravoure ou leur malchance ou encore, des chats fantômes... Je ne sais pas si tout ces chats ont réellement existé ou si ce ne sont que des légendes, en tout cas, c'est rendu très intéressant, et il y a toujours un lien, même infime, avec Brum, donc on le cherche, ce qui rend la lecture agréable.
Pourquoi pas plus?
- Pour un point qui m'a vraiment dérangée : j'ai trouvé l'écriture de Chris Pasco brouillon. J'ai eu l'impression qu'il parlait à un ami, pas qu'il écrivait un roman. En effet, le récit est « construit » comme si il se souvenait d'autres anecdotes au fur et à mesure qu'il écrivait et qu'il les notait pour s'en souvenir, alors ça donne un récit un peu décousu à certains moments, où, par des anecdotes successives, on en arrive à un autre point complètement différent, et ensuite, sans transition, on repart sur ce qu'on lisait au début du chapitre...
- De plus, j'ai eu du mal à fixer les éléments dans une chronologie, j'avais l'impression que ça partait dans tous les sens, peut-être même que l'auteur ne voyait pas où il voulait en venir, qu'il écrivait au mot pour mot (j'allais pas dire au jour le jour, mais c'est l'idée). On pourrait se raccrocher à la seule donnée « fiable » qu'on ait, à savoir qu'un été, il plaque tout pour profiter de son chat et de sa fille, mais à certains moments, même là, on a l'impression qu'il ne respecte pas la chronologie...
Enfin, je pense que je lirais tout de même l'autre livre de Chris Pasco parce que, malgré tout, j'ai passé un bon moment.
Ma note : 6/10
Bonne lecture!